L’indexation de juillet 2022 entrera en application ce 1er avril 2023 -> tous les salaires, pensions, allocations,… augmenteront automatiquement de 2,5 %.
Chaque salarié s’attend donc à une nouvelle augmentation de son salaire net. Malheureusement, force est de constater que les plus bas revenus ne profiteront pas de cette indexation !
Trois raisons essentielles expliquent cette situation :
- La suppression du CIE à partir du 1er avril
Ce crédit d’impôt énergie a été mis en place pour compenser le report de l’indexation de juillet 2022 et reste d’application jusqu’à la fin de ce mois de mars.
Pour rappel, il était fixé à 84 € pour les rémunérations brutes inférieures à 3.667 € avec une dégressivité graduelle le réduisant à zéro pour les revenus bruts supérieurs à 8.334 €.
- La diminution du CIS (Crédit d’Impôt sur Salaire) et du CISSM (Crédit d’impôt pour les Salaires Sociaux Minimums)
Les rémunérations brutes augmentant par l’effet de l’indexation, si les plafonds d’octroi du CIS et du CISSM ne sont pas revus à la hausse (aucune information officielle à ce jour), les bénéficiaires de ces crédits seront de moins en moins nombreux.
- L’augmentation de l’impôt sur salaire
Qui dit augmentation des rémunérations brutes, dit augmentation du taux moyen d’imposition !
Et donc, l’indexation d’avril, combinée à la suppression du CIE n’est pas forcément une bonne nouvelle pour tout le monde.
Tandis que certains salariés observeront une faible augmentation de leurs revenus, certains employeurs supporteront des charges supplémentaires.
Pour illustrer nos propos, voici des simulations de revenus nets après indexation, se fondant sur 3 niveaux de salaire bruts de base (3.250 € / 5.731 € / 8.400 €) :
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